Quand tous les handicaps se dissolvent dans l’eau, une journée Handi Surf à Hendaye

Mardi 17 septembre, sur la plage d’Hendaye et sous un beau soleil d’été indien, l’Association Nationale Handi Surf organisait une de ses journée de partage et de glisse. L’occasion pour les cinq résidents des MAS (Maison d’accueil spécialisée) Mosaique et Biarritzenia et leurs équipes accompagnantes de (re)découvrir les sensations de glisse et le bonheur y afférent.

Le surf, sport à l’image jeune et dynamique, est reconnu pour ses bienfaits dûs tant aux sensations qu’il prodigue que pour l’environnement marin dans lequel il s’exerce. Une combinaison source d’apaisement, de sentiment de liberté et de confiance en soi. Depuis 2012, l’Association Nationale Handi Surf s’attelle à faire bénéficier de ces bienfaits à l’ensemble des publics en situation de handicap. La semaine passée, l’association, aidée de l’équipe de l’Avion Bayonnais Surf Club, du surfeur de gros Gauthier Garanx et de sa marraine Pauline Ado, accueillait cinq personnes en situation de handicap lourd ou polyhandicap, résidents des MAS Mosaique et Biarritzenia pour une journée de glisse.

Une session sous le signe du partage et de l’inclusion

Le rendez-vous était donné sur la plage emblématique de « la baleine » à Hendaye. Une nouveauté pour le centre Biarritzenia, une habitude pour la MAS Mosaique, qui, depuis 5 ans, a noué un partenariat avec l’association visant à introduire le surf dans la prise en charge de certains de ses résidents. Un bonheur à chaque fois retrouvé pour Manu, devenu fan de surf, dont les nombreux rires ont illuminés la matinée.

Vagues et rires partagés, appréhension souvent plus importante chez les accompagnants que chez les résidents, ces sessions en dehors du cadre du centre sont aussi des moments de partage et d’inclusion entre les résidents et leurs équipes accompagnantes.

Le surf, sport accessible à tous

Grâce à ses actions et à la formation d’environ 300 moniteurs de surf, l’Association Nationale Handi Surf démontre ainsi depuis 7 ans, que toute personne peut accéder au surf, qu’elle soit ou non en situation de handicap et quelque soit son handicap. Le tout étant de bénéficier d’une prise en charge professionnelle et sécurisante, qui s’étend aujourd’hui sur l’ensemble du littoral français.

Sandra SAINT-GEOURS